En Espagne, le “capitaine” Sánchez traverse péniblement la “tempête”

La survie politique du Premier ministre espagnol, cerné par les affaires judiciaires secouant son parti et son entourage, ne tient plus qu’à fil, constate la presse outre-Pyrénées. Mercredi 9 juillet, le dirigeant socialiste doit s’expliquer devant le Congrès des députés à Madrid.
“Tel le naufragé qui s’accroche à un tronc d’arbre au milieu de la tempête et espère qu’au lever du soleil, il aura une plage en vue, [Pedro] Sánchez pense qu’il a encore une chance. Lointaine, certes, mais pas inatteignable.” Comme l’affirme le journal catalan Ara, le Premier ministre espagnol “n’a plus d’un seul allié : le temps […] pour tenter de surmonter la crise” qui secoue sa formation politique, le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), et, par extension, son gouvernement.
Moins d’un mois après la mise en cause de l’un de ses anciens proches et cadre du PSOE, Santos Cerdán, dans une vaste affaire de corruption présumée, Sánchez passe un grand oral devant les députés réunis au Congrès, à Madrid, mercredi 9 juillet. L’intervention “tant attendue” du dirigeant socialiste a des airs d’“ultimatum”, observe le quotidien barcelonais La Vanguardia.
Le socialiste doit annoncer “un paquet de mesures” pour lutter contre la corruption et pour garantir une “régénération démocratique” en Espagne, avance le journal centriste. Il s’exprimera dans un second temps sur la hausse des dépenses militaires espagnoles réclamées par l’Otan.
Certains partis, “tels que Podemos [gauche radicale] et ERC [gauche républicaine catalane]”, qui soutiennent le gouvernement au Parlemen
Courrier International